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Par Koichi Chigira, réalisateur de Gate Keepers, Last Exile, Full Metal Panic! et Brave Story.

OAV 1:
Subaru Sumeragi, 13e héritier du clan Sumeragi, est l'un des plus grands maîtres du Yin et du Yang, ces individus qui protègent le Japon dans l'ombre. Subaru reçoit une demande de la MCC Corp, conglomérat responsable du lancement du projet Tokyo Water Front. En quelques jours, les morts mystérieuses se succèdent. Parmi elles, celle remarquée du chef du projet, le client de Subaru, pris au piège dans un accident d'ascenceur. Notre héros s'apprête à exorciser la présence mystérieuse qui hante le bâtiment, amis alors qu'il entonne les mantras, les événements prennent une tournure inattendue...

OAV 2 :
Une série de meurtres ont lieu dans le métro et ne visent que des femmes. Subaru, présent par hasard sur la dernière scène de crime en date, fait la connaissance d'une jeune femme capable de visualiser la dernière chose vue par la victime par simple apposition des mains. Au cours de l'enquête, Subaru découvre les souffrances que cet étrange pouvoir lui font endurer...

Mon avis :   Mon avis risque d'être quelque peu subjectif puisque c'est avec la diffusion de ces OAV sur Canal+ il y a une bonne dizaine d'années que le virus manga m'a repris. De plus, ces même OAV m'ont donné envie de découvrir les CLAMP, mangakas que je suis depuis avec fidélité...

Avant toute chose, ces OAV sont des histoires originales inédites par rapport au manga. Mais les principales caractéristiques en sont conservées : action, humour, fantastique ésotérique et suspense. Au début, les inconditionnels du manga pourront un peu tiquer avec le character design, qui pourrait paraître un peu en dessous de l'oeuvre originale. Mais le scénario est tellement bien ficelé, avec un rythme prenant et oppressant, que l'on finit par ne plus y faire attention, tant on est captivé par l'histoire. Même si elle n'est pas renversante, la musique colle parfaitement à l'animation et contribue à distiller l'angoisse. Une vraie petite perle à découvrir.

Petit bémol : il est dommage que l'éditeur n'ait pas réussi à acquérir les droits du doublage français de l'époque (car il était vraiment réussi), mais c'est vraiment pour chipoter sur les détails ^^.




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